Kito

Kito est le titre d'un roman que j'ai écrit il y a quelques mois pour un concours littéraire en france sur Paris. Ce nom signifie jamais en japonais et on comprend l'utilisation de ce terme une fois la dernière page lue. Cool

Il a été écrit en partie à partir d'une histoire vraie que je ne divulguerais pas parce que cela n'en est pas l'intention. Cool

L'histoire est simple en elle-même. sunny

Le roman d'une 80taine de pages raconte la vision d'un être dénommé Kito sur le monde, et particulièrement sur son amie, toujours nommé ainsi dans le roman. Il aborde beaucoup de thèmes récuurents de la vie : agressions, cours, accidents...etc...le tout sous forme de pensées rapides qui s elisent facilement.
La particularité du texte fait que l'on découvre qui est réélement cet être qu'à la fin ( même si des pistes sont donnés au cours du texte ) et que ca peut troubler la vision des choses de certains terre à terre.
Very Happy

Demandez moi si vous voulez en lire des extraits Very Happy

J'veux des extraiiiiits... affraid

Voilà donc un premier extrait pour te rassasier Shocked

Adresse au lecteur
Comment vivre la vie ?

Se le demander une fois...
Puis deux...
Se le redire...
Se le répéter...
Soudain, les violons grinçent de fausses notes...
Et la main qui porte l'archet s'épuise...

On entend :
«Vis!»
Vivre ?
Passer de bons moments...
S'éffondrer dans une impasse...
Se relever dans une rue...
Sourire...
Plaisanter, s'amuser...
Se taire...
Faire mine de, suivre ...
Avancer, reculer...
Vivre...
C'est ce que l'on dit de la vie...
Oui c'est ce qu'on en dit...
Ou plutôt ce qu'on en disait... et que l'on continue de penser.
Se faire marteler le crâne avec cette idéee alors qu'on voulait tant fuir inconsciemment.
Faut-il faire l'éloge de cette folie qu'on dit être une maladie?
Je ne sais.
Peut-être...

Ce que je vais vous raconter, c'est sûr, n'est pas un conte de fée...
Ou peut-être pour ceux qui, comme moi, l'ont pris ainsi. Lamentable déchéance de la compréhension et de l'entente humaine, poussée à devenir hypocrite pour s'exprimer, cette histoire se relèvera à de nombreuses époques.
Elle reviendra.
Non pas comme un hymne, ni comme un récit digne des plus grands historiens ou écrivains mais juste comme une histoire...
Elle n'a pas pour vocation de dénoncer.
Elle n'a pas pour intention de priver de sang, les veines des sciences.
Ni simple, ni compliquée.
Ni inventée, ni tout à fait réelle.
Elle va vous montrer une autre idée de la jeunesse qui découvre ce monde pour lequel on écrit, pour lequel on doit vivre, pour lequel un jour notre coeur explosera et finira par s'arrêter.
Elle sera juste le récit vraisemblant d'un orgue dangereux, qui bat les arcades d'un sanctuaire s'écroulant.

Si on m'avait dit qu'un jour, j'en serais- là, je n'aurais pas dit que je ne le savais pas. Je dirais uniquement que je voulais le faire et que quoique qu'il advienne, les mots sont livrés, tel un messager affaibli par la détresse amincie d'un régime absurde : celui de la conformité.
Inventer...
Créer...
Reprendre une vie, déjà perdue depuis longtemps...
Voilà ce que je vais vous raconter.
Ce n'est pas un discours ni un conte de princesse aux robes soyantes.
C'est un dialogue entre deux vagues venant l'une et l'autre sans se rencontrer, car les côtes sèches les déchirent bien avant.

Voilà, je vous souhaite un bon voyage, espérant que vous y croiserez nul fantôme, nulle tristesse.
Décelez uniquement l'esprit qui s'est glissé dans ces lignes et dont nulle mélodie ne peut plus en porter l'écho.
Aucune boîte à musique ne vous berçera avec.
Pourtant elle est chantée de plus en plus souvent dans chacune des bouches proches de nous...
Otez ce bandeau qui couvre la compréhension !
Celle qui, n'étant, ni hypocrite, ni moquerie, finira par trouver les remèdes qui manquent à ceux qui en chercheront avec moi, au coeur de ces pensées amassées.
Mon amie, je te les dédis pour pas que tu t'oublis...
. Kito

***

Tu reviens en pleurs.
Je crois que tu m'appelles...
J'attends encore,
Derrière ce fil de fer me transperçant.
Aussi patiemment que je ne peux le supporter...

Je veux tant voir ton regard...
J'espére que tes yeux rougis de larmes ne sont pas dû à ta journée.

Je me trompe ?
J'essaie de te consoler.
Tu ne m'entends pas.
Evidemment.
Je suis encore trop loin de tes pensées.

Aussi, tu finis par t'endormir.
Moi, je ne peux que me remettre au silence.

Je te regarde somnoler.
Sans un souffle.

Je sais que tu sens ma présence.
Parfois tu trembles où j'effleure tes joues gonflées par la rage que tu y enfermes.

Déjà petite enfant tu la sentais.
Tu savais que j'étais près de toi.
Mais tu ne passais pas la porte qui te menait à moi.
Non, car tu ne te sentais pas prête...
Sûrement.
Maintenant je peux le comprendre.
Je peux décrire ces liens invisibles...
Si bien...

Je me porte un peu plus vers toi...
Et, là tu ne peux retenir ta crainte et ta fascination...
Depuis longtemps tu veux me revoir.
Tes barrières cèdent.
Tu peux me voir....

Folle ?
Pourquoi dirait-on que tu es folle, mon amie ?

Je suis un pillier depuis si longtemps...
Un guide...
Que tu ne voyais pas.
Certes.
Mais tu te retournais sans cesse,
Sachant qu'il était là...

****

****

Ce jour-là, tes tremblements sont beaucoup plus violents.
Tes grands parents s'en soucient.
Toi, non.

Il doit y avoir une source de tracas dans ton esprit affaibli du moment.

Tu prends la porte rapidement et puis tu pars.
Sous la pluie...

Même elle ne t'arrête.
Ni moi, bien que je tente assurément de te rammener sous le toit qui t'abrite.

Là quelques feuilles égarées dans le vent te gifllent.
Des lames de vents te repoussent, comme si on voulait absolument te rammener vers ta maison.

J'avoue que je ne sais plus quoi penser.
La fenêtre ou la porte ?
Lequel des deux étaient le meilleur ?

C'est une question que je ne peux ni te poser, ni y trouver de réponses...
Je suis dans la même impasse que toi.

Je ne peux te soutenir de mon air grimaçant.
Là, juste un regard absent ...
Oui, juste ce même et encore regard absent te marque dans le fer rouge d'une solitude demandée Mais rejetée.

Oui, juste toi...
Contre toi...

****

Ni a-t-il pas de raison à ta peine qui ne se voit autrement que dans ton regard vidé ?

Penchée sur un rebord de fenêtre, tu regardes avec hésitation un sol qui à tes yeux te défie.
Comment peux-tu penser que rien ne t'attends ici ?
Comment peux tu te dire que l'invisible t'enchaîne jusqu'à ce que la seule volonté de te libérer devienne ton désir le plus profond ?

Cela n'a aucun sens.
Si je t'avais dit de ne pas plonger dans ce cercle vicieux, tu ne m'aurais pas mis à nu comme je t'ai Mise à nu...
J'aurais beau faire tourner mon semblant de tête dans tous les sens qu'il m'était donné d'accomplir, Je n'aurais pu t'apporter réconfort contre la perte.

Personne ne sait pourquoi tu trembles...
Mais ne me dit pas d'abandonner !
Personne ne sait pourquoi tu sombres sans embûches....
Mais ne me dit pas qu'il n'y en a pas !
Personne ne te suis pour te rattraper...
Même pas moi...

Je ne suis que ce semblant de futilité qui ne peux t'apporter que le réconfort, si mince soit-il, de sa Présence obsolète...

Je n'aurais su, même si je l'avais voulu, être plus fragile qu'en ces instants. "

Waouh ! Eh ben j'suis sur le c** comme on dit....^^
Tu écris drôlement bien....
J'veux d'autres extraits lol.... =))))

J'adore ton style, le vocabulaire que tu emploies... tout.... =D

Mici

J'en remettrai d'ici peu Very Happy

pour ta gourmandise Very Happy

Merci lol.... What a Face

Il y a beaucoup de poésie en tes mots. C'est tout simplement magnifique. J'admire.

Mici

Mais je suis certaine qu'en y repensant, je n'étais pas tout à fait toute seule pour l'écrire lorsque je m'y plongeait assiduement. Rolling Eyes

Cet ami imaginaire existait bien pour cette personne et dernièrement apparement il serait " mort"...étrange quand on connait la fin de Kito... Neutral

Il m'arrive encore d'être surprise par ce qui est écrit Crying or Very sad

Je vous remets des extraits. Very Happy

Je me dit que la meilleure façon d'avancer sur ces chemins avec toi, est de te suivre, de voir ce que Tu fais sans me montrer .
Mais tu es maline.
Tu sens ma présence à côté de chacun de tes pas.
Et tu souris de ce coin des lêvres si enjoué finissant par flétrir à force de ne plus rire aussi souvent Qu'auparavant.

L'oeil serein, toujours avide de gourmandises visuelles,
Les jambes habiles, t'ammenant comme des ailes,
Ton courage agile, prêt à vaince chaque grain de sel,

Tu t'es décidée à avançer sans te soucier de ce qui te ferait tomber.
Tu t'es décidée à marcher sans te soucier des embûches qui voudraient t'arrêter.
Tu es une nouvelle personne, dans le même corps que je suis silencieusement.

La musique te rend très friande de nouveautés.
Ton esprit divague sans faille.
Si tu avais pu trouver un instrument, je me demande encore lequel cela aurait été.
Et toi ?

Je ne sais et tu ne le sais.
Nous sommes deux perdus qui retrouvent un chemin que parce que l'un marche sur la bonne voie.
Qu'aurais-tu fais si un jour tu avais pu aller ailleurs?...
Ailleurs...
Ce mot résonne en toi comme un rêve inaccessible mais beau...
Magnifique et traitre espoir qui te pousse en vain à aller vers des voies parfois extrêmes.

****

Nous sommes au printemps.
Une douleur insupportable te prends au corps.
Tu fais mine de rien en présence d'autrui.
Mais seule...
Tu sembles cracher un sang de colère.
Une colère que tu rejettes car elle ne fait pas partie de toi.
Tu ne supportes pas de regarder ta peine comme Méduse ne pouvait regarder son reflet.
Elle te ronge.
On abuse de ta patience.
On abuse de tes yeux.
On abuse de ta confiance.

Oui, tu as foi en l'Humanité...
Mais elle, qui ne croit pas en elle-même t'es tout à coup étrangère.
Tu aurais pu sortir au coin de ta rue et crier si fort que ta voix en aurait été coupée, tellement ta Rage veut se manifester.

Ta volonté ferme peu à peu abdique face à des évènements inavouables.
Ton corps se déssèche face à la désertion de tes larmes.
Par mégarde on a pas seulement abuser de toi...
Ton corps aussi souffre de blessures qu'on vient de lui infliger.
Il devient à tes yeux un inconnu.
Tu n'es plus ce qu'il montre aux autres.
Tu es encore plus différente qu'avant.

Mais je suis là, devant toi.
Toujours devant ou à côté.
Toujours là, comme un voisin bienveillant qui s'inquiète de fenêtres fermées.

Jour après jour tu te lèves comme si de rien n'était.
Tu fais en sorte que les autres ignorent ce qui se passe.
Alors tu gardes cette forte émotion, cette forte dévotion à la peine sans te retourner ou baisser les B Bras.
Mais tu sais aussi que tu fais un pacte sordide avec une pèriode lente et délicate.

Je suis là.
Tu es assise.
Tête et regard baissés, tu commences à m'ignorer.

****

Tu veux être de plus en plus seule.
De temps en temps, dans ces instances de solitude je perçois un petit sourire libre.
Tu dois être nostalgique de ce rictus spontané qui te pousse au fourire.

Sur ta peine, tu l'inscris comme pour la défier d'aller plus loin.
Tu as dit Non à tellement de belles choses que désormais tout te paraît vil et futile.
Poussée par une inconditionnelle envie de changement, tu t'isoles.
Le dessin t'es alors plus proche que moi à ce moment là.

Tu ignores ma présence bien que je te la signale de multiples manières...
Des ondes perturbant ton écoute avant de t'endormir?
Je les ai provoqué.
Toutefois tes yeux eux ne m'ont pas vu.
Il se ferment et tu t'endors.

Je ne comprend pas pourquoi tu ne me parles plus.
Je ne peux deviner ce qui te tracasses l'esprit.
Je ne paraît plus être connecté à toi.

La nuit est très froide.
Le printemps, lui aussi, garde des séquelles de l'hiver qui le précéde.
Ton esprit se mure.

Tu bâtis des barrières infranchissables.
Tu fais en sorte de construire un fort où je pourrais me loger afin de t'aider.
Mais c'est un art dont tu ignores encore les subtilités.

Parler avec toi devient difficile.
Même tes parents le remarquent.
Même si tu ne me vois plus, je ne te quitte pas du regard.
C'est certain.

****
Si tu pouvais répondre à mes questions, je ne m'en poserais plus.
Si je pouvais répondre aux tiennes, tu te tairais.

Quel intérêt tu aurais alors à découvrir les choses.
Je vois le plaisir sur ton visage quand tu écoutes cette chanson.
Toi seule l'écoutes de cette façon.
Nul autre ne peut l'entendre comme tu la perçois.
Car ton oreille est là où la chanson ne l'attends pas.

Mais en écoutant ces paroles...
Tu attends...
Autre chose...

Une autre personne...
Une autre sans pareil...
Une autre, oui, mais elle est là.
Quelque part avec encore une inconnue à tes yeux...
Mais toi, tu la veux !
Je sais que tu la désires.

Je sais aussi que ça devient vital pour toi que vous vous voyiez.
Mais tu ne peux gérer pour le moment tout ce qu'il t'arrive.
Alors tu rumines en silence quelques sombres pensées que j'arrêtte dans leur fou élan de te Perturber.

Tu m'en remercies.
Même si c'est peu, cela compte beaucoup à mes yeux.

Un jour , je pense , et je l'espère, tu ne seras plus face à ces doutes qui t'envahissent.

L'avenir ?
Un mot que je ne connais pas....
Ou si peu...
Un mot ...

Trié au hasard d'une volée de sens et de définitions abstraites...
Tu traverses une brume en te disant que tu sais ce qu'il y a au bout ...
Mais à l'arrivée tu es toujours surprise de savoir que ce que tu trouves..
Est différent de ce qu'on avait dit.
Moi non plus je ne perçois pas d'avenir...
Du moins, pour moi...
Il n'y en a aucun.
Et cela, je le sens de plus en plus, pendant que tu frémis devant les questions qui s'affichent dans Ton crâne.

Tu travailles dur devant un sujet de dissertation ...
C'est flou...
Tu ne comprends pas le sujet...
Tu n'en saisis plus l'utilité..
Tu oublies tout pour essayer de le terminer à temps.
Mais ce sujet te demandes trop ...
Beaucoup trop.
Et au final...
Tu réussis.

C'est une surprise derrière la brume ?
Va savoir, mon amie.
Rien n'est plus fixe désormais...
Même la brume se mélange à l'obsolète des lieux étrangers qu'elle fréquente.

Mais qui sait à terme ce qui adviendra d'elle-même ?
Elle se perdra dans le tumulte d'un vent qui la bousculera ou jaillira de sinuosité en découvrant Une large plaine où s'etendre sans encombres...

Un rêve peut-être ...
Oui peut être mon amie y rêves-tu ...
Toi aussi ...
****

(le dernier paragraphe se retrouve dans le premier extrait)

C'est absolument fabuleux. Ton texte me tire les larmes, il est très touchant, fort. Cruel par moment. J'ai en le lisant une étrange impression, je me perd en tes mots.

C'est gentil ^^
Les muses aiment se perdrent Very Happy

C'est la sensation que j'avais lorsque j'écrivais je me perdais dans ce qui n'était pas tout à fait écrit par moi bien que c'étaient mes doigts qui alignaient les mots Very Happy

Heureusement que tu me l'as dit je vais corriger en mettant un autre extrait à la place Very Happy

Voilà c'est corriger cheers

Comme quoi, je ne fais pas semblant de lire ^^
J'ai lu ton nouveau dernier paragraphe, il est également très beau.

J'ai pas tout lu, mais le peu que j'ai lu donne envie de le lire !

Prends ton temps lorénnia Very Happy

C'est mieux de comprende que de survoler Wink

Mici

Eliawe
Je n'ai jamais penser que tu faisais semblant de lire Very Happy

Mici à toi Very Happy

Ne déformons pas, je n'ai absolument rien insinué.
Bref, tu écris bien.

PS: Lorénnia, connais-tu la négation?

C'est vrai qu'on se perd dans tes mots.... c'est fou comme c'est bien écrit..... sunny