Vers libres

Plus vieux, étant donné que je ne fais plus que des formes travaillées... Pas formidables non plus...

Sonate
Elle, assise à son piano
Calme, sereine, sans ne dire mot
De ses main fines, délicates
Entama une douce sonate

La violoniste, dans son dos
Pleure de silencieux sanglots
Son archer glissant doucement
Sur les cordes de l'instruments

La mélodie emplis l'air
De douces notes éphémères
Jouant toutes deux avec leurs âmes
Liant leur deux cœur de femmes

La première, les paupières closes
Parfaitement en osmose
Ses doigts agiles effleuraient
Comme une amante son clavier

La seconde pleurait encore
Jouant les plus parfait accords
Qu'espère un jour une artiste
Dans un registre aussi triste

La sonate presque angélique
Aux aspects bien romantiques
Empreints d'infinie tristesse
Jouée avec délicatesse

La musique alors mourut
Une dernière note suspendue
Dans les airs un court instant
Pour s'achever finalement

Puis la pianiste se leva
Caressa du bout des doigts
Le visage de la seconde
Plongeant en ivresse profonde

L'une prit l'autre avec pudeur
Et d'une incroyable douceur
Posa ses lèvres sur les siennes
L'union de deux musiciennes

Par le biais de la musique
D'une douce romance tragique
Deux âmes qui s'étaient perdues
En une seule se sont fondues

Merci beaucoup, ravie que ça te plaise...


Ôde à l'hiver
Aux premières neiges tombe l'hiver
D'une beauté trop éphémère
Lorsque le ciel pleure de cristal
Flocons plus purs que les étoiles
Les dernières fleurs ont fanées
Dans ce Paradis éthéré
Et le ruisseau, prit dans les glaces
Se délecte que l'hiver l'embrasse
Sous la surface claire, transparente
L'eau coule toujours, miroitante
Et se pare de reflets d'argents
Dès l'aube avec l'astre levant
Le paysage immaculé
Sous les flocons amoncelés
Brille tant qu'il éclipse le soleil
Si pâle devant toutes ces merveilles
Et au creux des blanches dunes
S'égard le regard de la lune
Envoûtée par le charme glacial
De ces froides nuits hivernales
L'hiver, le dernier Paradis
Enfer de neige, beauté sans vie
Qui sublime par sa seule présence
Un autre monde fait de silence
Une pause dans la course du temps
Qui semble durer éternellement

Franchement !

quand tu publieras tes oeuvres, fais moi signe, je cours l'acheter et je prends un exemplaire pour tous mes amis

Merci beaucoup.

Sous l'insistance de mes amis, j'ai envoyé quelques poèmes à un éditeur, je doute que cela marche, mais de toutes façon, ça ne coûte rien d'essayer. Et puis je n'ai guère d'espoir alors la deception sera moindre. Je vous tiendrait au courant de la réponse.

Merci pour tous vos encouragements.

J'espère que ça marchera... tu écris vraiment bien....

Merci beaucoup.
En voilà un autre, assez vieux également, sauf qui'il à cela de différent que ce que j'ai ressentit en l'écrivant n'est pas parti avec le temps, même si je n'arrive pas à transmettre mes émotions.


Claviériste
Tu étais assis là et tes doigts effleuraient
Gracieux et délicats, les touches de ton clavier
Et réchauffant l'air froid, tu t'es mis à jouer

Tandis que tes accords s'élèvent puis résonnent
S'invite même la mort que ta musique passionne
Crépuscule de l'aurore, le monde se désordonne

Pour tes notes si fragiles, celles d'un illusionniste
Qui de tes doigts agiles, tes doigts de claviériste
Porte le monde dans l'exil d'une musique d'artiste

Continue, musicien, ta douce mélodie
Tes accords aériens que tu maintiens en vie
Ne brise pas le lien de tes notes infinies

Tu dévoiles ta musique en attirant les larmes
Ton art si romantique dont tu maîtrise les charmes
Cette illusion mystique dont tu as fait ton arme

Tu es un virtuose dans un royaume de rêve
Où tes roses ont écloses et la musique t'élève
Paradis sous hypnose que tu accordes sans trêve

Les mots ne savent décrire l'essence même de ton art
Délicieux élixir, le plus doux des nectars
Mais il devrait suffire de t'entendre pour savoir

Tes armes sont tes mains, la musique ta guerre
Et joue jusqu'à demain pour ne jamais faire taire
Tous tes accords divins comme autant de prières

Entraînant toutes les âmes dans une éternelle danse
Apaisant tous les drames présents dans le silence
Allumant de tes flammes cette si belle romance

Et les étoiles s'éteignent pour te laisser briller
De leurs vœux elles t'étreignent, ne t'arrêtes jamais
Si ta musique les saigne, tu sais les éclipser

Tu les décroches du ciel, les accroches à ta toile
Les accroches à tes ailes tandis qu'elles te dévoilent
Comme étant éternel, dans leur récit astral

Scincèrement tes poêmes sont très booooooooooooooooooo Pas au sens juste beau mais au sens où il raconte ce qui a du mal à être prononcer. Des auras se diffusent entre les mots, elles déchirent le poême, l'unifie, et elles créent une ambiance presque magique. L'enchaînement des vers se fait naturellemnt sans effort de vue, sans effort de lecture. C'ets fluide et ca circule comme le sang dans les veines. Rien ne l'obstrue. Au sens aussi où il faut y voir une preuve d'acharnement de ta muse
J'espère que tu seras publiée, tu le mérites.
Et puis si cet éditeur ne veux pas il en existe d'autres
T'arrête pas dans ta lancée, ta muse serait déçue
Courage !

Sonate reste mon préféré
Tu me le dédicaces Pleazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzze

waw
Tout ça?

Merci.

Désolée, Sonate, je ne peux que le dédier à Marion. Il parait que c'est son préféré aussi. Et puis je crois mieux la connaitre que je ne te connais pas, elle fut ma plus fidèle lectrice très longtemps...
Mais merci du compliment

Non mais me le dédie pas, le signer juste

Le signer? Tu rajoutes Eliawe à la fin et c'est fait.
Je vais le faire si tu y tiens.

JHe préfères que tu le fasses avec une signature signature qui est à toi.
Je n'écrirais pas sur le texte, il ne m'appartiens pas de la faire
Marque le de ta main

De ma main? Tu veux dire ces traits que je fais en bas de mes lettres?

Avec ton nom ou ton surnom comme tu veux oui
C'est plus honorable

Voilà, je t'ai envoyé ça avec ma signature (qui change un peu tout le temps, mais c'est toujours Eliawe)

Oki je te remercie Infiniment
Je vais les protéger dans un de mes receuils

J'suis sur le c** là franchement....
Il est magnifique ce poème Eliawe...

Merci.
C'est une personne magnifique qui me l'a inspiré, mais je ne lui rend guère honneur...